Dans le cadre du contrat de solutions pour la protection des plantes, Axema plaide en faveur d’une aide au renouvellement des pulvérisateurs en fonction de la performance des appareils.
«Nous voulons proposer des solutions plutôt que supporter de nouvelles interdictions », martèle Alain Savary, directeur général d’Axema, le syndicat des constructeurs et importateurs de matériels agricoles, ce 10 avril. C’est avec ce leitmotiv qu’Axema est impliqué dans le contrat de solutions pour la protection des plantes, né des États généraux de l’alimentation. Le syndicat pilote notamment le groupe de travail sur l’optimisation du matériel agricole. Et le chantier est vaste.
Un parc à moderniser
Selon Laurent de Buyer, directeur général de Tecnoma et président du groupe en charge de la protection des cultures d’Axema, « le taux de remplacement actuel des pulvérisateurs est inférieur à 3 % ». L’ancienneté moyenne du parc français est de 13,5 ans, toutes productions confondues. Il y a donc des gains d’application et d’impact importants à réaliser, de l’ordre de 50 % avec la coupure de tronçon par GPS, les buses pulsées, la modulation de dose, les panneaux récupérateurs… Le groupe en charge de la protection des cultures d’Axema plaide ainsi en faveur d’un renouvellement du parc de pulvérisateurs en fonction des besoins. L’idée, c’est d’établir un classement par points en fonction de la performance des pulvérisateurs, « parce que le but, ce n’est pas de revendre un vieux pulvé pour en acheter un neuf qui n’a même pas de régulation DPAE », plaide Laurent de Buyer. Avec le référentiel de subvention par points qu’Axema souhaite mettre en place, c’est la différence de points, donc de niveau de performance, entre le nouveau pulvérisateur et l’ancien qui serait déterminante pour calculer le montant de la subvention. Le groupe de travail souhaite finaliser cette proposition d’ici à juin 2018.







