Pour la mission du CGAAER, associer ces deux opérations, autant nécessaires que complémentaires, dans une démarche globale permettrait d’atteindre simultanément des objectifs réglementaires, agronomiques et environnementaux.
Pourquoi associer inspection et réglage ?
Pour montrer en quoi ces deux opérations sont distinctes de par leur définition et leur champ d’application, il est utile d’en rappeler la traduction proposée par le GIP :
- l'inspection ne s'attache qu'à l'état du matériel, c’est un ensemble de vérifications permettant de s'assurer que la machine répond aux attentes vis à vis de certaines spécifications et de sa conception d'origine. Ces opérations doivent permettre de s'assurer qu'elle est apte à un bon usage
- le réglage correspond à un ensemble d'opérations permettant de paramétrer le matériel en fonction des situations particulières d'utilisation, et/ou d'en optimiser l'utilisation. Le réglage vise à adapter le fonctionnement du matériel aux conditions spécifiques de la / des culture(s).
Pour la mission, associer ces deux opérations, autant nécessaires que complémentaires, dans une démarche globale permettrait d’atteindre simultanément des objectifs réglementaires, agronomiques et environnementaux.
Profitant de l’apport technique contenu dans le réglage, l’inspection aurait plus d’attrait et le taux de présentation des appareils en serait augmenté.
La mission et les organismes rencontrés partagent la conviction que cette association permettrait de commuer le contrôle perçu comme une contrainte, en une opportunité de bénéficier d’un appareil rendu plus performant et utilisé par un exploitant mieux formé.
Quels sont les acteurs mobilisables autour de ce projet ?
Depuis l’usine de fabrication du pulvérisateur jusqu’à son emploi sur la culture, la liste ci- dessous des intervenants, non exhaustive, est conséquente :
- le concepteur de la machine,
- l’assembleur, qui peut être au sein de l’usine ou un artisan qui va composer un appareil à partir de différents modules,
- le concessionnaire,
- le distributeur de produits phytosanitaires,
- le conseiller technique de développement agricole local,
- les instances de formation (lycées agricoles, session CERTIPHYTO),
- la structure économique valorisant la production de l’agriculteur,
- l’interprofession,
- l’inspecteur en charge du contrôle périodique,
- le SRAL et tout autre organisme de contrôle,
- et bien entendu l’agriculteur lui-même...
Source : rapport CGAAER N° 16097