Le nombre des appareils de traitement n’est connu que de façon estimée, puisqu’il n’existe pas de registre national des pulvérisateurs. Le GIP Pulvés s’est basé sur l’enquête de structure de 2013 (publiée en février 2016) et des informations tirées de la base de données des contrôles.
Des estimations réalisées à partir de statistiques
Cette difficulté est renforcée par les pulvérisateurs « cachés », dont les propriétaires taisent sciemment l’existence, estimant que ces appareils n’ont pas lieu d’être présentés au contrôle.
L’enquête dite de structures agricoles réalisée par le MAAF en 2016 (sur la base de 50 000 interviews téléphoniques) a permis de définir des taux moyens d’équipement par type et taille d’exploitations. Ces données, extrapolées à la totalité des exploitations françaises ont abouti au tableau suivant :
Un parc très diversifié et en pleine évolution
Dans les filières à haute valeur ajoutée (cultures sous contrats) ou jouissant d’une bonne santé économique, on assiste depuis quelques années à une accélération du renouvellement du parc, porté par des technologies de pointe (jet porté par flux d’air venant en substitution du jet projeté, cartographie embarquée, précision et capacité de traitement en progression).
Attractives pour une population de producteurs plus jeunes séduits par le modernisme, ces nouvelles générations de machines ont surtout convaincu par une qualité de pulvérisation - et donc de protection phytosanitaire - en net progrès.
La durée de vie moyenne des appareils, généralement citée dans la littérature autour de 15 ans, est variable selon les régions et les cultures. Mais du fait du renouvellement accéléré évoqué plus haut, la proportion de machines de moins de cinq ans augmente. Or il s’agit précisément d’une fraction du parc non encore concernée par la présentation à l’inspection périodique (tous les 5 ans actuellement).
Source : rapport CGAAER N° 16097